Mes "Sexualité heureuse" Théâtre du Centaure, Luxembourg

 

« Baise m’encor, rebaise-moi et baise » (vu au Théâtre du Centaure – Luxembourg,  jusqu’au 14 décembre) : dire la sexualité, sans crainte ni tabou, quand elle est fête des corps, quand elle est exaltation-exultation. En faire une fête des mots, de tous les mots, sans restriction, des plus crus aux plus extasiés. Et par ces mots-là dire aussi la société qui les a vus naître : étouffante, culpabilisante, stéréotypée, révoltée, généreuse. 

Katia Scarton-Kim (qui a aussi mis en scène), Nicole Max et Jacques Roehrich réussissent un petit spectacle de délicatesse souriante : ils ont l’art scénique de dire, de tout dire, et l’on s’en réjouit.»     Les théâtres de Stéphane Gilbart

« Nicole Max, Jacques Roehrich et Katia Scarton-Kim, qui signe aussi une mise en scène sensible, donnent forme à une représentation avec finesse, humour et un brin de tendresse. » Josée Zeimes, Le Jeudi

« La metteuse en scène réussit à attirer le spectateur dans ses filets et lui fait constamment monter le sourire aux lèvres , comme par enchantement. Nicole Max, Jacques Roehrich et Katia Scarton-Kim nous livrent une vision fascinante d’un sujet on ne peut plus humain. » Laurent Promme, Tageblatt

« Chacun de ces textes est truffé de métaphores sexuelles tellement riches de sens qu’elles pavent le chemin d’un orgasme comique résultant dans un éclat de rire continuel auprès du public. Arrive le moment où les trois acteurs se mettent à incarner les témoignages de personnes âgés. La brutalité émotionnelle de ces tranches de vie d’individus anonymes touche, nous avons quitté la fiction pour la réalité. »  Thierry Besseling , Lëtzebuerger Land

La chose la plus belle et la plus futile du monde

« Baise m’encor, rebaise moi et baise » est un récit sur le désir, l’excitation et la jubilation. C’est avec un clin d’œil amusé que le spectacle donne à voir ce qu’il y a en l’homme depuis les origines, l’élan premier, à savoir la sexualité.

Dans sa mise en scène Katia Scarton-Kim ne laisse de côté aucun thème tabou et essaie de représenter le sujet dans ses différents niveaux de lecture. Pour cela elle se sert de multiples métaphores, de quelques vulgarités et aussi d’analogies. Malgré une thématique de prime abord pas facile, la metteuse en scène réussit à attirer le spectateur dans ses filets et lui fait constamment monter le sourire aux lèvres, comme par enchantement.La scénographie surprend par quelques accessoires qui donnent des tournures inattendues au jeu et soulignent visuellement le verbe de façon très réussie. Particulièrement impressionnants sont les témoignages recueillis auprès de la vieille génération. Rassemblés dans un style documentaire, le spectacle donne la parole aux « vieux » de notre société, sans fioritures et sans détours : Même au troisième âge on éprouve du désir, on a des besoins sexuels et on veut les vivre. Cependant on en parle rarement et on évite d’y regarder de près. (…) Un vrai paradoxe dans le fond, si on observe notre monde médiatisé hautement sexualisé dans lequel n’évoluent que des êtres jeunes, jolis et sexy nullement représentatifs de notre société. La mise en scène de Katia Scarton-Kim retourne cette situation et confronte le spectateur avec le sujet de façon directe.A travers un florilège de textes, Nicole Max, Katia Scarton-Kim et Jacques Roehrich nous racontent… aussi par moments en chantant et en dansant des petits interludes finement exécutés ….une vision fascinante d’un sujet on ne peut plus humain.   Traduction de l’article du Tageblatt du 9 décembre 2014  / Laurent Promme

 

Date de dernière mise à jour : 16/02/2021